26 octobre 2010

LES PUCES DE PARIS - CARTE BLANCHE À PIERRE CARDIN


Les puces c’est un lieu de promenade de fin de semaine, incontournable pour les parisiens ou les touristes de passage, dans lesquelles on y flâne à la recherche d’un objet précis ou pour le simple plaisir de la chine...

Le pavillon de Lierre du Marché Paul Bert accueille actuellement, et ce jusqu’à la fin novembre, à l’occasion de l’événement « Japon, influences et art de vivre », une collection de meubles sélectionnés par le couturier Pierre Cardin, et mise à la vente.
Le pavillon a été tout repeint de vert, sa couleur préférée, celle de l’espoir, et accueille sur ses deux étages les meubles de son choix qu’il a chiné dans les Puces. Pourquoi Pierre Cardin ? Car cette année il fête ses 60 ans de carrière et surtout parce qu’il fût l’un des premiers couturiers à s’être rendu au Japon en 1957. Il en a ramené une toile, qui est aujourd’hui à la vente dans le pavillon.
On y était dimanche dernier, on a aimé, et c’est pour nous l’occasion de rappeler l’histoire de ce plus grand marché d’antiquité au monde.

L’origine des Puces remonte à plusieurs siècles et son histoire est liée à celle des chiffonniers, ce peuple de l’ombre qui ramassait la nuit des objets trouvés pour les revendre le jour sur le marché. C’est à la fin du XIXème siècle qu’ils sont chassés de la ville et s’installe derrière les fortifications, aux portes de Montreuil, Vanves, Krimlin-Bicêtre et de Clignancourt. Au fil du temps le goût pour le vieil objet apparaît et il n’est plus rare de croiser un édile aux gants blancs et convenablement chapeauté aux côtés d’un paysan dans ces champs pris d’assauts par les baraques des brocanteurs.
La naissance officielle du marché aux Puces est l’année 1885, date à laquelle le marché se régule, est assaini par la mairie de Saint Ouen et se voit attribué des heures d’ouvertures. Peu à peu les petits marchés se développent et attirent un grand nombre de chineurs. L’idée de regrouper les marchands dans un espace cohérent et organisé ne tarde pas à s’imposer.
C’est sous l’impulsion de riches commerçants comme Romain Vernaison ou de mécènes comme le prince Malik que les marchés couverts abritant des petites baraques naissent et se développent donnant aux Puces sa forme actuelle : 7 hectares de petites cabanes qui regorgent de tout l’art décoratif créé par l’homme, du plus noble au plus populaire…

Bonnes trouvailles !

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